Bon hier soir j’étais à la confé-rance sur le graffiti qui a eut lieu à la librairie Ombres-Blanches… le discours caricatural et fétichiste (ya pas que Seen dans la vie!) du porteur du débat, Alain-Dominique Gallizia*, parisianniste au possible, ressassant des anecdotes sur des « grands maîtres » du graffiti (qui pour la plupart n’intéressent que lui et une poignée de collectionneurs sans approche globale et vivante de la pertinence artistique de tel ou tel) et parsemée de contre-vérités/fantasmes; et aussi généralisation grossières de choses circonscrites aux quelques années des débuts** du graffiti aux usa… heureusement quelques représentants bien plus légitimes étaient dans le public, donc on a bien rigolé ! (merci Mr S…!) C’était quand même la pitié ce simulacre de conférence !
En attendant voilà quelques « typographies pressionnistes » (comme dirait ADG) ! [D.]
NB: Par contre aujourd’hui par un heureux hasard je suis tombé a la radio sur une discussion bien plus étayée et concrète que celle avec ADG: « la grande table » (sur France-Culture)
* architecte collectionneur de toiles de graffeurs et responsable de l’expo « Tag » au grand Palais a Paris ya 2 ans et d’une autre récente expo graffiti a Monacul(!) … c’est pas parce qu’il est amateur de peintures liées au graffiti que ça en fait un spécialiste avisé (vu le nombre de toiles pourraves dans le lot) et encore moins quelqu’un de forcément pertinent sur une culture plus que jamais protéiforme!
** il n’avait d’ailleurs semble-t’il même pas lu le fameux texte écrit en 1976 par Baudrillard sur le sujet… pas trés sérieux! ^_^